L’impact de la consommation de pornographie sur la perception du corps chez les adolescents

We Are Lovers
13 min readMay 9, 2022

La pornographie occupe une place prédominante dans notre société depuis la fin des années 1990 et l’arrivée d’internet dans la vie quotidienne de tous. Elle dévoile les corps, certains disent qu’elle le magnifie d’autres qu’elle le dégrade. Alors que l’âge du premier visionnage de contenu pornographique intervient de plus en plus tôt, quels sont les impacts du visionnage de pornographie sur le corps en développement des mineurs[1] ?

La pornographie est devenue un objet culturel omniprésent[2]. Certains de ses codes sont d’ailleurs recyclés dans les clips publicitaires, la presse, la mode, les comportements et fantasmes érotiques. Il y a un véritable « vacarme sexuel » dans la société : on parle de pornographisation. D’après Richard Poulin, sociologue et professeur à l’Université d’Ottawa, « la pornographie modélise les conduites sexuelles, comportements sexuels et donne à voir ce qui serait l’essence même du féminin et du masculin ». La banalisation de la pornographie dans nos sociétés entraine une normalisation des pratiques et comportement qu’il faudrait désormais suivre[3],[4].

Or on le sait, la période de l’adolescence est une période de changements psychologiques et physiques importants. Le corps est mis à rude épreuve et il devient une préoccupation centrale chez les adolescents comme on peut le voir ci-dessous[5] :

  1. Thématiques des messages contenant le mot « corps » selon les analyses de C. Gouttas, J-M. Granier et A. Mathé [6]

Les mots « peur » et « normal » sont d’ailleurs les deux termes qui reviennent le plus fréquemment chez les ados lorsque l’on évoque le corps[7]. Il change, c’est un corps « mutant », cela suscite des questionnements, voire des peurs quant à sa normalité. Il devient étrange voire étranger. Pour certains, il est regardé à la loupe, morcelé, scruté dans les moindres détails et cela peut susciter des inquiétudes[8]. A l’adolescence le corps devient également « sexué. » La différence sexuelle apparait et le regard de l’autre compte de plus en plus. S’installent également le désir sexuel et les comportements de séduction. Ceux-ci s’accompagnent d’un questionnement sur le corps : est-il capable de séduire ?[9]. Dans sa quête identitaire, l’adolescent cherche des points de repère, ailleurs que dans le cercle familial, auprès de ses amis et de la société qu’il cherche à intégrer[10],[11]. Dans ce contexte, la pornographie joue un rôle éducatif et initiatique. Or les mineurs ont tendance à interpréter ces images sans recul et à les considérer comme des contenus didactiques apportant des éclairages sur la masculinité, la féminité et les relations sexuelles de manière générale.

Quelle éducation sexuelle pour les adolescents en 2022 ?

En 2019, le site porno xHamster a réalisé un sondage auprès de 50 000 utilisateurs de 150 pays différents. Les sondés devaient décrire « la femme parfaite[12]. »

Voici le portait de cette femme idéale : elle s’appelle « Shy » (timide en anglais), est bisexuelle, a 25 ans, mesure entre 1,67m et 1,70m, est de type caucasien, a les cheveux longs, lisses et noirs, les yeux bleus (mais pour la majorité, la couleur des yeux leur était égale…). Elle est entièrement épilée et a une morphologie en sablier : taille fine, fessier moyen, poitrine D+. Elle n’est pas féministe. Le site xHamster propose de suivre l’avatar de ce modèle virtuel sur les réseaux sociaux. Le site publie régulièrement des images de cette femme, comme si elle était réelle. De fait, elle devient un modèle à suivre pour les jeunes filles qui cherchent des exemples. Ce modèle virtuel suscite la comparaison : il faut pouvoir lui ressembler. La pornographie impose donc des normes auxquelles les jeunes femmes cherchent à se conformer. Cela n’est pas sans créer des souffrances psychologiques chez beaucoup d’entre elles.

Chez les jeunes hommes, des sexologues québécois ont mis en évidence que le visionnage régulier de pornographie développe des attentes élevées sur le corps féminin et engendre une forme d’inconfort et de déception vis-à-vis des relations sexuelles réelles. Les jeunes hommes sont influencés par le modèle pornographique et peinent à concilier leurs habitudes sexuelles avec le réel[13]. Cette tension peut engendrer des baisses de libido mais également la dysfonction érectile[14],[15],[16],[17].

Contrairement aux années 1970 où la pornographie restait un genre marginal consommé par une minorité adulte, la pornographie se substitue aujourd’hui à la réalité dans les jeunes générations. On observe une confusion entre réalité et représentation[18],[19]. Ainsi, d’après Thomas Rohmer, président de l’Observatoire de la Parentalité et de l’Education Numérique (OPEN), le porno dispose de ses propres codes et artifices pour augmenter la puissance de l’image et lui donner tout son potentiel d’excitation sexuelle : l’épilation intégrale des sexes vise à mieux donner à voir, les réactions de plaisir sont surjouées, les sexes sont surdimensionnés, des produits liquides artificiels servent à augmenter les volumes de fluides naturels. Le problème c’est que les contenus pornographiques sont aujourd’hui perçus comme réels par une certaine proportion de jeunes consommateurs et tendent donc à influencer directement leur vie sexuelle[20]. Si on devait comparer la pornographie à un autre style de cinéma, on pourrait dire que la pornographie est à la sexualité ce que Matrix est aux arts martiaux. Les chorégraphies de combat de ce célèbre film d’action sont réalisées par des professionnels avec le secours de multiples effets spéciaux. Chercher à les reproduire est risqué, voire impossible. La banalisation de la pornographie entraine la « démocratisation » de pratiques sexuelles déviantes telles que la sodomie. Cette pratique n’est pas sans dangers et nécessite une réelle préparation. De plus elle peut être vécue comme dégradante, avilissante, humiliante… Or, 45% des adolescents ont tenté de reproduire des pratiques vues dans les films pornographiques[21].

Un travail de prévention et de sensibilisation est aujourd’hui une nécessité. L’adolescence correspond à une période cruciale dans la construction de l’identité. Cette phase est aujourd’hui perturbée par ce « vacarme sexuel » décrit plus haut. Les adolescents ont besoin d’un espace d’expression et de dialogue avec les adultes afin que les codes pornographiques ne deviennent pas leur seul référentiel.

Alors quelles sont les conséquences de la consommation de pornographie dans la perception que les adolescents ont de leur propre corps ?

D’après Richard Poulin, plus la consommation de pornographie est précoce, plus la question du corps devient anxiogène chez les adolescents[22],[23].

L’IFOP a réalisé en 2014 une enquête intéressante sur l’impact de la pornographie dans le rapport des hommes consommateurs de pornographie à la taille de leur pénis. Les résultats montrent que les jeunes hommes sont particulièrement complexés : c’est le cas de plus d’un tiers des moins de 25 ans[24].

2. Nombre d’hommes ayant déjà complexé sur la taille de leur pénis en regardant un film pornographique. Plus le public est jeune, plus la réponse est « oui[25]. »

Par ailleurs, certains de ces jeunes hommes développent au contact des films X une véritable anxiété de la performance. Ils se sentent parfois incapables d’aller au bout d’une relation sexuelle.

Dans cette même enquête l’IFOP montre que les jeunes filles sont plus disposées à l’épilation intégrale à mesure qu’elles consomment de la pornographie : parmi les moins de 25 ans, une jeune femme sur deux est épilée intégralement[26]. Or deux tiers des hommes de moins de 25 ans préfèrent l’épilation intégrale[27].

3. Femmes pratiquant l’épilation intégrale[28]. Davantage pratiquée chez les 18–24 ans, la pratique de l’épilation intégrale est corrélée à la fréquence de consultation de sites pornographiques.

D’autres pratiques issues de la pornographie sont imitées par les adolescents :

· La réalisation de tatouages

· La pose de piercings dont la localisation a souvent une fonction érotique[29]

· Le recours de plus en plus fréquent et de plus en plus précoce à la chirurgie esthétique comme par exemple la décoloration de la muqueuse anale (grâce à des produits ou à une opération laser) à laquelle ont recours des actrices pornos « par souci d’uniformisation du teint[30] »

Selon les statistiques, 63% des 15–24 ans veulent changer quelque chose dans leur apparence. Chaque semaine, deux ados dans la tranche d’âge de 14 à 17 ans (dont 95% de filles) viennent voir un chirurgien esthétique[31]. Elles viennent pour des augmentations mammaires, des injections de botox pour le gonflement les lèvres, des liposuccions[32]… et plus récemment pour des chirurgies de la vulve.

Les interventions de nymphoplastie ont augmenté de 24,1% en 2019 et de 73,3% depuis 2015 — statistiques tout âge confondu en France[33],[34]. On observe la même tendance dans le monde[35],[36],[37],[38],[39]. La BBC relaye un phénomène important au Royaume-Uni : entre 2015 et 2016 plus de 150 nymphoplasties (aussi appelées labioplasties) ont été pratiquées sur des patientes de moins de 15 ans[40].

Les médecins s’inquiètent de la proportion de jeunes filles soucieuses de l’aspect de leur vulve. Les images pornographiques sont en grande partie responsables de ces nouveaux comportements. En effet, la pornographie a tendance à imposer une normalisation de l’aspect du sexe féminin : il s’agit de sexes plats, lisses, des « sexes de Barbie[41]. » La gynécologue Paquita de Zulueta, voit en consultation des jeunes filles entre 11 et 13 ans « qui pensent que quelque chose ne va pas avec leur vulve, qu’elle a une mauvaise forme, mauvaise taille, elles ont presque du dégoût pour leur vulve. Elles pensent que les lèvres devraient être invisibles[42]. »

Une jeune fille témoigne : elle avait 14 ans quand elle a songé à la nymphoplastie avant de changer d’avis. « Les gens autour de moi regardaient du porno et je pensais simplement que [ma vulve] devait être symétrique et ne pas dépasser[43]. » La gynécologue Ghada Hatem, fondatrice de la maison des femmes affirme que de nombreuses jeunes filles demandent « une chirurgie des petites lèvres pour avoir un sexe d’adolescente comme dans les films porno[44]. » Le British Royal College of Obstetricians and Gynaecologists, évoque les ravages de la pop culture et de la pornographie : « Elles offrent une image distordue du corps de la femme, sans aucune prise en compte des variations qu’offre la nature. La majorité des femmes souhaite être opérée à cause de ces représentations. » Le Comité éthique du RCOG tire la sonnette d’alarme à ce sujet : la nymphoplastie est une pratique chirurgicale qui, comme toute intervention, comporte des risques (douleurs, problèmes cicatriciels, engourdissement, diminution des sensations sexuelles). De plus, à la date de l’opération, le corps des jeunes filles est encore amené à évoluer. C’est pourquoi il est important d’informer et de rassurer les adolescents sur les différentes formes et variations du corps, la grande diversité anatomique du genre humain.

Plus l’exposition aux contenus pornographiques est précoce, plus il y a de risques que l’estime de soi soit affectée et que l’adolescent développe des complexes vis-à-vis de son propre corps.

Aujourd’hui, il revient donc aux adultes de réaliser un important travail d’accompagnement des adolescents dans la découverte de leur propre corps à l’heure où ils réalisent leur éducation sexuelle sur les sites X. Ils ont besoin d’apprendre à regarder et à se regarder sans objectivation de telle ou telle partie de leur corps. Il devient crucial de développer davantage d’espaces de paroles et de briser toute perception normative du corps et de la sexualité. Ce serait un premier pas dans la lutte contre l’anxiété que rencontrent certains adolescents durant la puberté notamment [45]. Les corps sont divers et variés, chacun unique : il s’agit de retrouver/restaurer le corps-personne et d’abolir le corps-objet.

La consommation de pornographie dès l’adolescence peut avoir des conséquences importantes sur leur couple d’aujourd’hui ou de demain : manque de confiance et d’estime de soi, peur de se montrer nu(e) devant son partenaire, peur du regard de l’autre, développement d’un regard objectivant, problème de désir dans le couple[46], difficulté à accepter les imperfections corporelles de mon/ma partenaire, dégoût vis-à-vis de mon propre corps[47], réduction de l’autre à telle ou telle partie de son corps [48]. Le regard qui joue un rôle fondamental dans la relation, devient morcelant, notamment en séparant le corps de la personne. Or, être victime dans son corps d’objectivation a différentes conséquences sur le plan psychologique :

Comme on peut l’observer sur le schéma ci-dessus, faire l’expérience d’une objectivation sexuelle entraine une auto-objectivation qui conduit à une faible estime de son corps et par conséquent à une faible estime de soi. L’objectivation sexuelle peut donc entrainer d’autres troubles au niveau psychologique comme la dépression. Le corps et la psyché sont donc indissociables et doivent être considérés comme un tout.

La pornographie influence donc considérablement notre société, en particulier les jeunes générations. Il est temps que la société civile s’empare du sujet afin de protéger les mineurs et de faire respecter la loi. En effet, l’article 227–23 du code pénal condamne explicitement toute action visant directement ou indirectement à montrer des contenus pornographiques à des mineurs.

[1] Richard Poulin, « Les jeunes et la pornographie », dans Le sexe, 2013, pages 183 à 188

[2] L’Obs, « Les mots du porno », dans le hors-série « L’ère du porno », 2018

[3] Richard Poulin et Amélie Laprade, « Hypersexualisation, érotisation et pornographie chez les jeunes », sur Sisyphe.com, 2019

[4] Richard Poulin, « La pornographie, les jeunes, l’adocentrisme », dans Les Cahiers Dynamiques, 2011

[5] Catherine Gouttas, Jean-Maxence Granier et Anthony Mathé, « Les trois corps adolescents : traitements linguistiques automatiques et analyse sémiotique du corps dans les données textuelles de Fil Santé Jeunes », dans Actes Sémiotiques, Université de Limoges, 2012

[6] Ibid.

[7] Ibid.

[8] Michela Marzano et Claude Rozier, Alice au pays du porno — Ados : leurs nouveaux imaginaires sexuels, Ramsay, 2005

[9] Ibid.

[10] Huffington Post Québec, « L’adolescence, une quête identitaire », Marie-Sylvie Dionne, 2016

[11] Alice Pierard, « Processus d’individualisation de soi à l’adolescence », dans Analyse UFAPEC, 2013

[12] Sondage mené sur Reddit par le site pornographique xHamster sur la « femme parfaite », 50 000 personnes y ont répondu

[13] France 2, « Pornographie — Un jeu d’enfants », 2019

[14] Richard Poulin, « La pornographie, les jeunes, l’adocentrisme », dans Les Cahiers Dynamiques, 2011

[15] IFOP, « Où en est la vie sexuelle des femmes en 2019 ? », 2019 : https://www.ifop.com/publication/ou-en-est-la-vie-sexuelle-des-femmes-en-2019/

[16] Richard Poulin et Amélie Laprade, « Hypersexualisation, érotisation et pornographie chez les jeunes », sur Sisyphe.com, 2019

[17] Atlantico, « Hausse des problèmes d’érection : s’agit-il d’une libération de la parole ou d’une augmentation réelle du phénomène ? », interview de Michelle Boiron, https://atlantico.fr/article/decryptage/hausse-des-problemes-d-erection-liberation-de-la-parole-ou-augmentation-reelle-phenomene-sexe-hommes-michelle-boiron-

[18] Lilia Goldfarb « Hypersexualisation des jeunes filles : conséquences et pistes d’action » dans RQASF — Le marché de la beauté — Un enjeu de santé publique, 2006

[19] « La pornocratisation de la société » dans Le Dailypsy (blog), 2017

[20] France 2, « Connexions intimes », 2019

[21] IFOP — Les ados et le porno : le X a un coup de clic. Etude sur la consommation de pornographie chez les ados et son influence sur leurs comportements sexuels, https://www.ifop.com/publication/generation-youporn-mythe-ou-realite-enquete-sur-linfluence-des-nouvelles-technologies-sur-les-comportements-sexuels-des-jeunes/

[22] Richard Poulin, Sexualisation précoce et pornographie, La Dispute, 2009

[23] Richard Poulin, « La pornographie, les jeunes, l’adocentrisme », dans Les Cahiers Dynamiques, 2011

[24] IFOP, « Enquête sur l’impact de la pornographie dans le rapport au corps des français », 2014 : https://www.ifop.com/publication/enquete-sur-limpact-de-la-pornographie-dans-le-rapport-au-corps-des-francais/

[25] Ibid.

[26] IFOP et Charles, « Enquête sur les pratiques dépilatoires et le poids des injonctions liées à l’épilation », 2021 : https://www.ifop.com/wp-content/uploads/2021/06/Analyse_FK_poils_02.02.2021.pdf

[27] Francine Duquet et Anne Quéniart, « Perceptions et pratiques de jeunes du secondaire face à l’hypersexualisation et à la sexualisation précoce » dans Outiller les jeunes face à l’hypersexualisation, 2009

[28] IFOP, « Enquête sur l’impact de la pornographie dans le rapport au corps des français », 2014 : https://www.ifop.com/publication/enquete-sur-limpact-de-la-pornographie-dans-le-rapport-au-corps-des-francais/

[29] Richard Poulin, « La pornographie, les jeunes, l’adocentrisme », dans Les Cahiers Dynamiques, 2011

[30] « Décolorer l’anus, une pratique attractive », Lavoixdux.com

[31] LCI, « Cruard Reporter : Chirurgie, les ados aussi ? », 2019

[32] Courrier International, « Espagne : Les jeunes accros au bistouri », 2008

[33] ISAPS, « La dernière étude mondiale de l’ISAPS révèle une augmentation continue de la chirurgie esthétique dans le monde », 2020

[34] IFOP — Les français sont-ils satisfaits de leur corps ? (07/2019), IFOP, « Enquête sur l’impact de la pornographie dans le rapport au corps des français », 2014 : https://www.ifop.com/publication/enquete-sur-limpact-de-la-pornographie-dans-le-rapport-au-corps-des-francais/

[35] Raphaëlle de Tappie, « La chirurgie de la vulve est de plus en plus populaire chez les ados, les médecins s’inquiètent » dans Pourquoi Docteur, 2018

[36] Jonathan Herchkovitch, « Chirurgie du sexe : une mode qui touche les adolescentes » dans Pourquoi Docteur, 2017

[37] La Dépêche, « Chirurgie du sexe féminin : une pratique émergente qui n’est pas sans risques », 2017

[38] Le Républicain Lorrain, « Chirurgie esthétique : les jeunes de plus en plus adeptes », 2020

[39] Courrier International, « Espagne : Les jeunes accros au bistouri », 2008

[40] Jean Mackenzie, “Vagina surgery sought by girls as young as nine” in BBC News, 2017

[41] Andreas Kalampalikis, Lina Michala, “Cosmetic labiaplasty on minors: a review of current trends and evidence” in International Journal of Impotence Research, 2021

[42] “La chirurgie de la vulve est de plus en plus populaire chez les ados, les médecins s’inquiètent’’, Pourquoi Docteur ? Raphaëlle de Tappie, https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/26372-La-chirurgie-vulve-de-plus-populaire-ados-les-medecins-s-inquietent

[43] Jean Mackenzie, “Vagina surgery sought by girls as young as nine” in BBC News, 2017

[44] Parents, « Rajeunir son vagin ? Les propos de Maeva Ghennam font polémique », 2021

[45] ISAPS, « La dernière étude mondiale de l’ISAPS révèle une augmentation continue de la chirurgie esthétique dans le monde », 2020

[46] Paulina Jonquères d’Oriola, « Baisse de la libido de l’homme : du désir au plaisir », dans Ra-sante.com, 2015

[47] « Les répercussions de l’usage des médias sur les enfants et les adolescents », National Library of Medicine, https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2792693/

[48] Francine Duquet et Anne Quéniart, « Perceptions et pratiques de jeunes du secondaire face à l’hypersexualisation et à la sexualisation précoce » dans Outiller les jeunes face à l’hypersexualisation, 2009

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We Are Lovers

We Are Lovers: une association au service de la sensibilisation des jeunes aux conséquences de la consommation de pornographie.